Mon expérience de dominatrice

il y a 1 an

Bonjour, je m’appelle Clarisse, j’ai 41 ans, j’entretiens depuis 17 ans une relation amoureuse avec un homme. C’est, pour l’instant, tout ce que j’ai envie de dire sur moi. J’ai décidé d’écrire ces lignes à la suite d’une conversation avec ma meilleure amie. Elle se plaignait de sa relation avec son mari qui se détériore en partie à cause de leur divergence sur le plan sexuel. Elle m’a confié qu’il avait des envies de domination, pas de manière très avancée mais voulait qu’elle prenne plus d’initiative et, surtout, plus souvent. J’ai fini par lui avoué à demi mots que c’était le cas de mon homme également. Elle n’était pas très portée sur la chose mais ne voulait pas non plus être obtus en rejetant les demandes de « l’homme de sa vie » en bloc. La voici donc qui me demande des conseils. À une amie très proches, je ne me voyais pas déballer toute ma vie sexuelle, je lui ai donné 2 ou 3 trucs et je lui ai recommandé de chercher sur internet (ce que j’ai fait moi même à une époque). À ça, elle me répond qu’elle a déjà cherché, mais qu’elle ne trouve que des textes théoriques, des idées trop générales et des récits de séances trop hard core pour elle ; et que tout le monde prétend que tout est très personnel, qu’il faut composer avec chacun, selon ses envies, ses tabous,… donc personne ne décrit de séance « soft ». Je dois bien avouer, après avoir fouillé un peu, qu’il n’existe pas grand chose en français sur le sujet…

J’ai donc décidé, et pardon si ça contrevient aux règles du BDSM auquel je ne me sens pas appartenir, de décrire ce que je fais avec mon amoureux.

Tout d’abord, contexte : mon compagnon, après quelques années de découverte de la vie à deux et la fougue des débuts redescendue comme c’est le cas souvent, m’a fait ressentir une certaine impatience par rapport à nos ébats. Je ne pense au sexe qu’épisodiquement et je ne conçois pas qu’on puisse passer toute notre vie à cela. Bref, nos avis divergeant sur le sujet, nous avons beaucoup discuté et avons essayé de trouver une solution (compromis) qui nous permettent de s’apaiser et de faire perdurer notre couple. Nous avons pas mal tâtonné , avons essayé plein de choses (que je n’énumérerai pas ici, chacun sa vie !), et après plusieurs années où les choses ne changeaient pas fondamentalement, nous avons trouvé un contrat qui a l’air de tenir bon (jusqu’à quand, je ne sais pas, mais ça fait quand même quelques années que ça dure).

Le postulat de départ est que mon homme veut que je gère sa vie sexuelle et ne désire pas être trop frustré , ce qui ferait bien rire les vraies dominatrices qui basent leur pouvoir sur l’abstinence masculine (je caricature bien sûr, mais allez voir les sites de suprématie féminine et vous verrez que je suis pas si loin. Ceci dit, frustrez un homme et il rampera à vos pieds). Mais voilà, je ne suis pas une domina et n'ai pas du tout envie de le devenir. Il a donc fallu trouver un moyen pour que je sois à l’origine de son plaisir tout en le contrôlant et que je ne sois pas obligée d’écarter les jambes (ou autre chose) quand je n’en ai pas envie (ce qui m’arrive souvent).

Je vais donc, dans un souci de transmission, essayer de vous donner les règles que nous nous sommes fixés et qui n’ont cessé d’évoluer et de s’adapter à nos envies et limites (Rome ne s’est pas faite en un jour…). Je donnerai les règles et, prochainement, je donnerai des exemples de séance avec plusieurs possibilités.

1- Je décide (ou nous décidons ensemble) du nombre d’orgasmes auquel il a droit pour chaque période, la période correspond à mon cycle menstruel, qui est très aléatoire - de 3 à 6 semaines!!!! donc il ne sait pas combien de temps il a et s’il doit se restreindre (et ça c’est drôle!!). Par exemple, je peux choisir de décider seule ou que nous tombions d’accord sur 10 orgasmes autorisés pendant mon cycle. Si la période dure 4 semaines, je lui autorise 10 orgasmes.

2- Bonus-Malus : Nous avons décidé d’un système de points sur des petits papiers, 1point = 1 orgasme, et en plus, il peut obtenir des points bonus (les bonus sont d’une autres couleurs que les points initiaux) : quand il effectue une tache qui me déplait et que je découvre que je n’aurai pas à la faire, quand je lui demande un service (aller chercher un colis, tailler la haie…) bien sur, certaines taches apportent plus de points que d’autres selon la durée ou la difficulté de celles-ci. Prenons l’exemple du colis, je lui donne un point s’il l’effectue, par contre, s’il oublie ou qu’il n’a pas eu l’énergie de la faire, il en perd un de son stock. Vous avez compris le système? De même, si son attitude est répréhensible, je peux lui retirer des points. Les malus, c’est assez simple, il perd des droits à la jouissance. Les bonus, c’est un peu plus complexe, 1 point bonus peut lui faire gagner un Orgasme, il peut aussi s’en servir de joker (par exemple, éliminer une action ou un accessoire d’une séance) ou rajouter une action ou contrainte supplémentaire (il peut demander que je finisse à la main ou à la bouche, rajouter un vibro à nos ébats, m’imposer une tenue vestimentaire ou des caresses,…) dont l’acceptation sont parfois soumis à débat.

3- Droits et devoirs : Evidemment, si je dispose de ce pouvoir de le contenter ou de le frustrer, il y a une contrepartie, c’est que je dois m’occuper de lui. Il a droit à ses orgasmes et je dois les lui fournir. Mais je m’amuse aussi à le stimuler également en l’obligeant à des séances où il ne jouira pas car c’est mon droit. J’ai tous les droits en ce qui concerne mon plaisir. Si j’en ai envie, je peux me servir de lui pour jouir et je ne suis pas forcée de le faire jouir à son tour. Ses devoirs à lui sont également irrévocables : Il ne doit pas me demander une séance, c’est moi qui décide quand et où. Il doit obéir à mes consignes. Le gros avantage de ce dispositif, c’est que je ne suis plus forcée de faire des choses que je n’apprécie pas trop ( c’est quand même bien de ne plus le voir me supplier pour me faire avaler sa semence ou me prendre par derrière).

4- Méthode générale. Il peut y avoir autant de séances que je le décide par jour et il aura droit à des orgasmes si je le décide, il peut jouir 3 fois si je veux ou pas du tout. Si je l’autorise à jouir, il doit me donner un point, qu’il y arrive ou pas. En générale, voici ce qui se passe, comme je ne suis pas aussi demandeuse que lui, je lui impose des masturbations. Soit je décide, soit je tire au sort (selon mon humeur) les accessoires dont il devra se munir (bandeau pour les yeux, bouchons d’oreille, baillon, objet dans l’anus, menottes ou cordes pour les pieds, les mains ou les deux, vous pouvez complétez la liste selon vos envies…). Je lui dis d’aller se « préparer » (je le veux propre de partout) en lui indiquant le lieu, l’heure (si ce n’est pas pour tout de suite), la tenue (c’est souvent à poil…) et la position dans laquelle il devra se trouver (c’est souvent debout). Pour l’exemple, ce que j’affectionne le plus souvent, c’est de le faire attendre quelques minutes ( souvent 10 à 15), debout, nu avec bandeau sur les yeux, et un plug ou un gode planté dans le derrière et de le voir se masturber devant moi. Il doit toujours me demander l’autorisation de jouir. Dans la grande majorité des cas, je ne l’autorise pas à la première demande, il le sait mais doit quand même le demander. Parfois, il est au bord de l’explosion, 2, 3 fois et je lui annonce la fin de la séance, c’est frustrant pour lui mais tellement beau de le voir dans cet état. De toute façon, il aura son nombre d’orgasme dans la période.

5- Quelques exemples : Je lui impose parfois une durée maximum pour jouir qu’il ne doit pas dépasser, quelque fois courtes (quelques minutes) ou plus longues (par ex: tu ne dois pas jouir avant 15 minutes et tu auras 2 minutes max passé ce délai). C’est jouissif de voir son angoisse dans ses yeux quand je lui annonce. quelquefois, je ne lui dis pas combien de temps il a pour jouir, et je met une minuterie, si elle sonne avant qu’il ai fini, ce sera pour une autre séance. Bien sur, comme il doit me demander l’autorisation de jouir, je m’amuse à lui refuser et il ne sait pas s’il aura le temps avant la sonnerie (parce que là aussi, j’ai le pouvoir de ne pas le laisser finir). D’autres fois, je lui passe de la musique et il doit se masturber en rythme (debout, c’est plus beau à voir). Je peux le laisser me regarder m’amuser avec mon jouet préféré pendant qu’il se touche, le faire arrêter, recommencer, le faire jouir ou pas. Il peut aussi s’occuper de moi sans qu’il ne se passe rien pour lui. Bien sur, je lui demande de venir me faire l’amour ou de me lécher ou me caresser quand l’envie m’en prend. Les règles restent les mêmes, il doit demander l’autorisation de finir son affaire. Et ce n’est pas parce qu’il a fini que je ne peux pas lui demander de continuer de s’occuper de moi ou de recommencer (après tout, c’est lui qui veut jouir ! ).

Bien que très rarement, quand j’en ai envie, je le laisse prendre des initiatives. Je lui demande de faire ce qu’il veut ou de me dire ce qu’il va me faire pour éventuellement refuser ci ou ça. Je pousse parfois le vice jusqu’à me faire sa soumise ( il a aussi la possibilité de me le demander contre 5 points, ce que je peux refuser). Quand cela arrive, évidemment, je joue le jeu honnêtement. La dernière fois, qu’est ce que j’ai pris!!!! J’étais attachée, bâillonné et tous mes orifices ont pris cher pendant plus d’une heure (c’est le jeu ma pauvre!). J’aime bien aussi faire des paris, nous jouons des points. Comme je suis joueuse, et que je presque sur de gagner, je pari des périodes de soumission pour moi contre des périodes d’abstinence pour lui. La dernière fois, il s’est masturbé pendant une semaine sans pouvoir jouir. J’ai trouvé sur internet un truc qui m’a bien plu et que j’ai mis en pratique. Je l’ai maintenu sans orgasme pendant une semaine sans jouir ( je l’ai quand même sucé plusieurs fois pour le frustrer et il m’a fait fait jouir plusieurs fois de la manière qui me plaisait), je vous raconte pas son état!!! Et la semaine suivante, je lui ai fait épuisé tous ses points (10 orgasmes en 7 jours, j’en ai profité aussi). Evidemment, il a su gagner des bonus pour finir la période (mon cycle a été exceptionnellement long cette fois ci!).

Je raconterai prochainement des séances un peu précisément…

Séance 1 : Aujourd’hui, vers 14h, je lui ai envoyé un sms pour le prévenir de se préparer à 21H dans la chambre, nu, bandeau sur les yeux, debout, mains dans le dos, dos à la porte, lavement anal fait et lubrifiant à disposition, jouets sortis du tiroir et disposés sur le lit. À 20h30, je l’ai vu commencer à s’agiter, je me suis dit qu’il était impatient, après tout, ça fait 4 jours que je ne suis pas occupé de lui. À 21h, le silence régnait. Je ne suis rentrée dans la chambre qu’à 21H10 mais je sais qu’il attendait depuis l’heure prévue. Je l’ai regardé pendant 5 minutes, il avait déjà une érection notable. Je lui ai demandé s’il avait quelque chose à dire avant de commencer. Il a déclaré qu’il voulait utilisé un point bonus (il en a gagné 4 en 2 semaines) pour que je le suce nue. J’ai accepté en disant que c’était moi qui jugerai de la durée de la fellation. Je lui ai déclaré que la séance durerai moins de 30 minutes, puis je lui ai dit de se masturber doucement. Pendant ce temps, je me suis assise sur le lit, j’ai baissé mon pantalon et ma culotte et ai attrapé mon womanizer pour me faire du bien. Bien sur, il entendait le bruit de mon jouet qu’il connait bien, cela l’a excité et j’ai vu qu’il commençait à accélérer ses mouvements, je lui ai dit d’arrêter tout de suite. Comme sa volonté était de se faire sucer nue, j’ai décidé de me débarrassé de cette corvée le plus tôt possible, je lui ai demandé de me déshabiller très doucement en me caressant. lui, il voyait le temps qui défilait et commençait à avoir peur de ne pas finir. Une fois nue, je me suis assise sur le lit et lui ai dit de s’approcher, j’ai attrapé son sexe dans ma bouche sans y mettre les mains qui étaient occupées à me faire du bien. Je l’ai sucé 2 petites minutes mais ça lui a fait de l’effet, il m’a demandé l’autorisation de jouir, j’ai bien sûr refusé et lui ai imposé une minute de pause. Au bout d’une minute, j’ai décidé que la pause se prolongerai un peu plus sans lui dire de combien de temps, une petit idée mesquine qui m’était venue parce que je commençais à être sérieusement excitée par mon jouet. J’ai joui très vite après ça. J’ai repris mon souffle et avant de remettre ça, je lui ai dit qu’il lui restait 5 minutes pour jouir, mais de la main gauche. Je lui ai mis du lubrifiant sur l’anus, j’ai caressé l’entrée de son petit trou sans pénétrer et j’ai laissé tomber l’idée d’une sodomie…je me suis plutôt laissé tenter par un cunni en règle pendant qu’il se masturbe (toujours de la main gauche, c’est pas facile pour un droitier), il s’est mis à genou au bord du lit et a obéit à ma demande. Alors que le temps était presque écoulé, il m’a supplié de pouvoir jouir, j’ai dit « non », puis « oui », mais comme j’avais stoppé son plaisir, il a eu du mal à reprendre. Et les 5 minutes se sont terminées. Je lui ai ordonné de cesser sa masturbation mais de continuer son cunni. Je me suis fait lécher pendant un bon quart d’heure et lui ai dit que la séance était terminée parce qu’il n’a pas réussi à ma faire jouir avec sa langue. Comme il n’a pas réussi à jouir mais que je lui avais autorisé, il m’a rendu un point plus le point bonus. Je serai plus sympa la prochaine fois. *Ce qui aurait pu se passer : J’aurai pu l’autoriser à jouir plus tôt et je me serai régaler de sa langue J’aurai pu en plus lui enfoncer un jouet dans le derrière pendant ce temps, c’est plus marrant alors qu’il n’était plus excité.. Bien sur, il aurait nettoyé son sperme avec sa langue.

Séance 2 : Aujourd’hui, je le veux nu, debout sans accessoires et l’oblige à dépenser 2 points bonus (il ne faut pas qu’il les collectionne), je lui déclare également qu’il pourra jouir ce soir. Je lui dit de réfléchir en se caressant les seins. Au bout d’un moment il me dit qu’il veut que je m’habille avec ma nuisette transparente et que je me masturbe autant de temps que lui. Je propose un compromis, je peux passer au womanizer quand j’en ai marre de mes doigts. Il accepte. Je le regarde encore quelque temps se caressant les tétons puis ordonne le début de la masturbation. Je lui demande de caler ses mouvements sur la trotteuse de sa montre, c’est à dire que à chaque « tac », il devra être revenu à son point de départ . Nous nous masturbons comme ça face à face pendant 5 bonnes minutes (lui debout et moi confortablement installée sur le lit). Je commence à chauffer (je suis dans une bonne période de mon cycle!!!), je prend mon jouet et je jouis très vite en mouillant un peu les draps. La masturbation est terminée pour moi, donc pour lui aussi. Maintenant, il doit venir me lécher énergiquement, je jouis à nouveau et lui asperge un peu le visage (désolée!). j’ai envi de lui faire plaisir après ça, je lui dit de s’assoir sur le bord du lit, je m’agenouille au sol et je le suce en lui caressant la poitrine, je sais qu’il aime les mouvements au rythme soutenu et qui ne ralentissent pas. Il met assez peu de temps à me demander à jouir. Évidemment, c’est « non » et je lui dis de venir en moi. Je l’ai fait jouir dans mon vagin et lui ai bien sûr fait nettoyer avec sa langue, j’adore ça et ça lui rappelle que le contrat, c’est que je décide de tout. *Ce qui aurait pu se passer : J’aurai pu lui dire de sortir de moi et de jouir sur mon ventre et de me nettoyer à la langue.

Petites remarques oubliées (1): Il perd des points quand je ne suis pas satisfaite de ses services sexuels, si mon plaisir n’est pas à la hauteur de mes attentes. Il perd des points si il fait des fautes au quotidien : les toilettes sont sales ou il laisse un rouleau de papier vide. Les traces de dentifrice dans le lavabo (ça m’énerve, je suis pas sa bonne!!!). Toutes les petites taches qu’il aurait pu faire (si je sais qu’il a le temps évidemment, il a un travail assez prenant aussi!) et qu’il me les laisse par flemme. Nous ne sommes pas dans un rapport de domination au quotidien mais c’était sa demande de l’aider à s’améliorer sur ces petites choses (c’est quand même un amour, non?), alors j’en profite et je dois avouer que ma vie est plus sympa depuis que je ne suis plus dans ce carcan (qui enferme les femmes dans des taches ménagères), et qu’est ce c’est drôle de le voir perdre bêtement un point parce qu’il a oublié de sortir la poubelle alors que je rentrai tard et que j’ai dû ressortir un soir glacial alors qu’il était déjà couché. Au début de notre contrat, il a passé quelques fins de période à ne pas pouvoir jouir pendant 15 jours parce qu’il n’avait plus de point et qu’il reperdait facilement les points bonus qu’il gagnait péniblement. Et je peux vous dire que je m’amusais à l’exciter sans qu’il puisse jouir. Je vous jure qu’il a progressé très vite sur ces petites choses du quotidien et que ça a amélioré sensiblement nos vies. Revenons un peu sur le système de points et de bonus : les points qu’il n’aurait pas utilisé pendant une période (quelque soit la raison) sont reportables (et je ne baisse pas le nombre d’orgasme auquel il a droit pour la période suivante, ça serait malhonnête. Je peux, par contre les augmenter si je veux). Les points bonus sont reportables aussi mais seulement pendant la durée de mes règles. Les points bonus peuvent servir de joker (c’est lui qui doit décider au moment où il les obtient). Il tire alors au sort les jokers que nous avons défini ensemble et que je vous laisse inventer pour vous, ils vous ressembleront plus que si je vous donnais les nôtres. Bon, ok, quelques exemples : 1- joker qui supprime une action, 2- joker qui rajoute une action dont le déroulement et la durée dépendent de lui (et c’est là que je risque gros mais je suis joueuse), 3- joker qui nous fait échanger les rôles pour une action que j’ai commandé, 4- joker qui m’oblige à faire la même chose que ce que j’ai demandé (et pas forcement le même jour), 5- joker qui change un mot de l’action demandée… Au début d’une période, j’ai décidé de lui octroyer 30 points (seulement pour cette période, je baisserai le nombre à 10 pour la période suivante et il n’y aura pas de report). Je l’ai obligé à se masturber tous les soirs et quelques matins (je lui envoyais des textos lui demandant de le faire avant de partir), il a compris sa douleur. Heureusement, mon cycle a été de 24 jours… Les paris : nous pratiquons de plus en plus ce jeu qui consiste à parier, ce peut être sur n’importe quoi mais aussi sur les résultats d’un jeu que nous faisons parfois chez des amis. Nous avons joué à un jeu de société chez des amis un soir alors que ce n’était pas du tout prévu, il m’a dit « ça compte », j’ai acquiescé. Nous avons perdu tous les 2 mais ce n’est pas grave, il a eu plus de points que moi et a donc gagner un point bonus utilisable quand il veut ; il a joui le soir même mais c’est quand même moi qui ai piloté la séance. Quand nous avons plus de liberté de parler que devant des amis, nous pouvons fixer les enjeux plus précisément, nous décidons qui gagne quoi, ça peut aller d’un simple point à des périodes entières de soumission pour moi ou des périodes d’abstinence pour lui (non rattrapable bien sur, on fixe aussi le nombre de points qu’il perdra). Une fois , nous avons joué ça à la bataille, l’enjeu était que si je perdais, je devrais lui obéir 4 jours dans le mois, s’il perdait, c’était une semaine d’abstinence totale (même pas je le chatouille) et 4 points en moins et il perd tous ses bonus. J’ai gagné!!!! Il m’a léché pendant une semaine nue, à genou sur le carrelage du salon au pied du canapé sans qu’il lui arrive rien. Quand je ne suis pas d’humeur, je l’envoie se masturber dans une autre pièce, parfois, c’est la pièce d’à coté et je lui dit de laisser la porte ouverte, parfois dans une pièce incongrue comme le garage ou la cuisine pour que je ne l’entende pas. Évidemment, il me ramène la preuve dans sa main ou dans une assiste avant de la lécher. Vous l’aurez compris, il avale toujours sa semence ( ça me plait beaucoup! ) ; je prend plaisir à le voir faire ça et j’ai imaginé plusieurs manière de faire : je lui laisse dans la bouche un certain temps avant qu’il avale ; je le fais éjaculer dans une assiette et je lui fais lécher quand il est froid en lapant petit par petit (je lui ai déjà fait mettre plus de 30 minutes pour tout avaler) ou je lui laisse pour le lendemain ; je lui met parfois dans son café…

Séance 3 : Aujourd’hui c’était simple et efficace, je l’ai fait mettre nu, debout, je l’ai baillonné et je l’ai sodomisé en le masturbant. Il m’a demandé 4 autorisations avant de pouvoir jouir. Il a joui dans ma main et je l’ai fait lécher doigt par doigt. *Ce qui aurait pu se passer : J’ai hésité à lui attacher les mains et lui autoriser à jouir que grâce à ce que je lui faisais par derrière, éventuellement autorisé une friction de son sexe sur un meuble ou autre. Ce sera pour une prochaine fois…

Séance 4 : Ce soir, c’est important pour lui, il y a 4 jours que je lui ai annoncé cette séance. Il ne s’est pas touché depuis et je ne lui ai rien fait. Il m’a juste lécher les seins pendant que je m’amusais avec un vibromasseur ( my god, que c’était bien, je m’en remet pas ! ). Donc il s’attend à un truc de dingue. Il s’est bandé les yeux et j’ai décidé de lui faire plaisir en le suçant. Quand j’en ai eu marre, je l’ai masturbé. Ça m’a semblé une éternité , j’ai commencé à avoir une crampe au bras alors j’ai arrêté. J’aurai pu lui dire de se finir tout seul mais ça m’a tellement vexé de pas le faire jouir que j’ai mis fin à la séance. Évidemment, je suis frustrée et je culpabilise, je ne vais pas lui montrer mais je trouverai une idée pour me rattraper.

Et c’est chose faite avec la séance 5 : Le lendemain matin, je lui propose de me soumettre (et oui, je culpabilise beaucoup, c’est un vrai problème chez moi mais on en reparlera) contre tous les points bonus qu’il a gagné cette période. « DEAL ! » me répond-il. Donc rendez vous ce soir après le travail. Il ne travaille pas ce matin, je ne le sais pas encore mais il en profite pour faire un peu de ménage et surtout pour cuisiner (un bon poisson avec des petits légumes dans de la crème citronnée si je me souviens bien, j’adooooore!). Ce soir, je rentre avant lui et je vois que la table est dressée avec une petite enveloppe dans mon assiette : « Fais un effort de présentation et utilise ce qui est posé sur le lit. » houla! Je ne sais pas à quelle heure il va rentrer, il faut que je sois prête… je fonce dans la chambre pour choisir des vêtements (j’ai pris une tenue que je n’aime pas mais qu’il apprécie : robe moulante et transparente, petit bustier, bas, culotte quasi inexistante et des talons que je ne porte jamais) et découvrir ce qui est sur le lit. Évidemment, j’aurai dû m’en douter, un plug et du lubrifiant…je vais dans la salle de bain pour me rafraichir parce que la journée au travail, ça laisse des odeurs, enfile mes vêtements, me maquille un peu (mais pas trop, c’est chiant) et me plie à sa volonté ( je dois respecter le contrat, je suis soumise ce soir, c’était mon choix, si je donne pas l’exemple, comment pourrais-je l’obliger à respecter sa place dans le couple? Mais ça ne me fait pas plaisir du tout). Donc je lubrifie et j’enfonce, ou plutôt j’essaie mais ça ne veut pas. Et là, je l’entend ouvrir la porte d’entrée (qui grince beaucoup alors qu’il était sensé la graisser, ça va lui couter un point) et m’appeler. Je lui répond que je suis dans la salle de bain. « Viens ici tout de suite !» dit-il d’un ton calme mais que je reconnais comme étant celui du jeu dans lequel nous sommes déjà ( il a dû y penser toute la journée, autant vous dire qu’il est dans son rôle ). Pas le temps de réfléchir, je rapplique illico. Nous nous retrouvons dans le vestibule qui sépare l’entrée du salon, je m’approche pour l’embrasser, il me regarde et me demande si tout est prêt. Je lui avoue que j’ai du mal à enfiler « ça » en lui montrant le plug que j’ai dans la main et que j’essayais de dissimuler (de toute façon, il va s’en rendre compte, comptez sur lui pour ne rien oublier). Il sourit, m’embrasse et me conduit doucement vers la cuisine ou nous avons des tabourets en bois vernis, il me prend le plug des mains et me dit d’aller chercher le lubrifiant, pendant ce temps, il colle la ventouse du plug sur le tabouret. Quand je reviens, il me dit de bien lubrifier le plug, de baisser ma culotte sans trop relever ma jupe (il ne veut pas trop en voir pour le moment) et de m’assoir. Je guide le bout de l’objet vers sa destination et fait pénétrer l’extrémité. « Maintenant, enlève tes mains ! ». Je me retrouve donc en équilibre, mi-debout, mi-assise avec la culotte sur les mollets et un bout de silicone qui me rentre dedans (niveau plaisir, on est pas sur du haut de gamme! ). Je n’ai pas trop le choix, je vais vite être tirailler entre l’envie de me relever (mais ça, c’est la punition assurée et ma fierté qui va morfler) et la dilatation forcée. Finalement, je m’assoie en douceur et l’objet rentre en moi, ça glisse bien mais ça remplit quand même, la sensation n’est pas douloureuse mais je sens que c’est pas naturel. « Parfait ! À table ! ». Je remonte ma culotte après avoir galéré à décoller la ventouse avec mes mains glissantes et je vais dans le salon. Mes notions de soumission me chuchotent que je ne dois pas risquer de m’assoir avant qu’il ne me le dise donc je reste debout devant mon assiette. Tiens ! Je n’ai pas de chaise ! Il se passe bien 15 minutes (c’est long debout en talons avec un bout de caoutchouc dans le fondement ! ) avant qu’il ne revienne de la cuisine, où il s’affairait à faire réchauffer le repas, portant les plats avec les maniques lapins ridicules que je lui ai offert. Je ne pose pas de questions par rapport à l’endroit où je vais m’assoir parce que je sais très bien qu’il a prévu quelque chose. Et je n’attends pas longtemps, il retourne dans la cuisine et revient avec mon tabouret de tout à l’heure et un gode ventouse (tiens, il est nouveau lui !) Collé dessus. Bien! Je sais maintenant où je vais m’asseoir. Il pose le tabouret devant moi et me dit que je n’ai pas besoin d’enlever ma culotte, juste de l’écarter pour laisser passer le machin (ça va, il n’a pas acheter un truc énorme, je devrais pouvoir le supporter). Étonnamment, même sans lubrifiant, il rentre tout seul (bon, il est pas gros mais il est quand même un peu long et avec le copain de derrière, je suis obligé de me tenir bien droite sur le tabouret). Plusieurs fois pendant le repas, j’ai dû me lever pour aller chercher du vin, de l’eau, le pain, le fromage, le dessert (et évidemment, j’ai tout débarrasser et cleaner, c’est pas ma fête ce soir et je tombe de sommeil parce que j’ai pas chaumé aujourd’hui, mais c’est jeu.) et je devais laisser le gode collé à son support, donc je devais le faire sortir et rentrer à chacun de mes déplacements. Je peux vous raconter brièvement la fin de la soirée mais elle a bien moins d’intérêt que le début. J’ai fini en sous vêtements, les yeux bandés, à genoux avec du silicone dans chaque orifice et son sexe dans la bouche en me touchant le clito. J’ai avalé sa semence (j’aime décidément pas ça!) et je n’ai pas eu le droit de jouir. Je ne me plains pas, j’ai échappé à la saillie par derrière que je voyais arriver depuis le moment où j’ai proposé ma soumission (mais ça me chatouille encore l’arrière train pendant que je tape ces lignes). Il va sans dire que je saurai me souvenir du traitement qui m’a été réservé pour les prochaines soirées que je vais lui concocter Ah j’oubliai : au début de la soirée, il m’a ordonné de raconter cette soirée dans mes écrits. C’est fait.

Que de cas de figure possibles! Vous y trouvez tous les deux votre compte et c'est l'essentiel...
Publicité en cours de chargement